île nue
par Yadine Aziz
L'invisible du visage est sa vérité inaccessible
quand je vois un visage, mes yeux s'embrument;
notre charme est divin, notre quête est infirme !
Les larmes sont une pluie d'un corps sur une enclume;
plaies, pleurs..font un plat à nos pitoyables corps
d'un Dieu authentique vient le regard esthétique !
l'ombre est l'ombre d'une Ombre
et le néant est promesse d'une existence à temps
la symphonie jaillit d'un automne et un printemps
l'orchestrateur est l'abîme !
Traverse ton nuage et, à mon île, viens de bonne heure
ô connaisseurs de mon oiseau migrateur
quand l'être nu démolit les contours et les dorures
et quand les sirènes couvent les oiseaux en fêlures?!
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire