Le bonheur est un moment de délice dans une heure. Ces bénisseurs : une image, un visage, une parole, un paysage, une nature.. lèguent. C’est ainsi qu’il est appelé bon-heur.
Une alchimie, le bonheur, qui taraude des atomes dans les tunnels de notre corps pour accéder à la zone de festivité. Un vent qui ouvre la porte de nos supplices. Un balai débarrassant la rivière du deuil ontologique qui nous a inondés depuis les matrices maternelles. Un flâneur,un bohémien fanatique de ses longs voyages. Un invité- spectre à peine manifeste dans un horizon quelconque. Il se disperse, se dissémine dans son hameau inconnu.
C’est une chanson perdue dans les ruelles de la chanson. Un sein d’une mère cruelle qui donne uniquement la fumée. Les mythes du bon-heur, j’en connais assez ! mais ces héros misérables m’ont murmuré sa vérité du ravin, du mausolée. Il est la comédie du silence chez les esprits intuitifs. Il est un miroir qui persiste telle une pupille. L’essaim du doute fuit.
Les oiseaux d’automne viennent. Le bonheur est une métaphysique qu’on entend, qu’on touche et qu’on dit partiellement. Le bonheur préfère l’attente plutôt que la rencontre. Notre quête du bonheur est désarmée. Sur terre, il y a le contentement. Rien ne dure ! Au-delà, le bonheur.
samedi 19 février 2011
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1 commentaires:
Je refuse que ton dernier post date de fevrier!!
http://lesreveriesdefanfan.blogspot.com/
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