samedi 19 février 2011

Eglogue au désert

Je te vois solitaire dans une chaise vide
zut ! dans une ville triste et livide.

J'entends frapper à ta porte un chameau roi
je vois les sables princiers qui te réclamèrent
comme le bébé réclame le sein de sa mère !
Rien ne t'empêche dans ce voyage blanc
que ces sentinelles noires de l'effroi.

Sois vent alors et le désert sera ta Vérité
car le désert égorge les ténèbres en cécité
Là tu as une lampe et une cible authentiques
car aujourd'hui tu es prophète pour ces oasis énigmatiques.

Ton lit est avachi,
mais le lit du désert est chant ondulatoire,
le désert n'est plus exil ou gâchis,
c'est une patrie de véritables miroirs.

Sois sable donc,
et ce ciel jaune t'enseignera dans un manoir ,
où germent les rêves et s'enterrent les cauchemars !

1 commentaires:

LuneDeTristesse a dit…

"Sois sable donc,
et ce ciel jaune t'enseignera dans un manoir ,
où germent les rêves et s'enterrent les cauchemars !"
La philosophie en résume tous les vers...
Mes respects,
LuneDeTristesse.

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