samedi 19 février 2011

Lire la toile

J'ai emboîté tes pas
tes traces confuses me convoquent
ta toile me déchire
et je suis le pinceau divisé
seule la pluie fait une unique présence
et ces brûlures dans chaque imaginaire
Ce corps qui chatoie disparition/apparition.


Ces manèges bipèdes papillonnent
dans ces ombrages enténébrés.

Absence de talisman !
Par chance, l'immortalité est là !
une aurore rivale me corrige, moi l'incorrigible !


Ma toile pluvieuse incarne un trou noir
et mes souvenirs engloutis dans la citerne oculaire
En haut, les pas réels s'effacent,
absents, deviennent écriture, mots.
Tragique, l'oeil qui peint
Pleurs qui coulent tels une rivière entremêlée
Tourbillon de haute mer qui fait mal !

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